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3.10.08

[91] Intercompréhension (i 2)

Llegim a Le Temps (mitjà de comunicació suís) d'avui l'article "Comprendre la langue du voisin", que parla amb esperança de la intercomprensió romànica, que és qualificada de "concept d'avenir": "Les promoteurs de l'intercompréhension rament donc à contre-courant. Mais ils ont un argument choc: on peut, disent-ils, communiquer entre locuteurs de langues voisines après quelques dizaines d'heures d'apprentissage seulement: chacun exploite ses connaissances pour comprendre la langue de l'autre et continue à s'exprimer dans la sienne. Les instances européennes appuient ces pionniers, car l'intercompréhension pourrait bien constituer une stratégie providentielle pour sauver le plurilinguisme européen". L'article, d'Anna Lietti, fa referència a la publicació recent S'entendre entre langues voisines: vers l'intercompréhension. (direction: Virginie Conti et François Grin. Ed. Georg, 407 p.). El text de Le Temps incorpora, d'altra banda, una entrevista a François Grin, «Retrouver un plurilinguisme vivant, juste et soutenable», en què es qüestiona l'hegemonia imparable de l'anglès: "C'est comme une schizophrénie collective. Il y a une banalisation de l'omniprésence de l'anglais qui a un effet de légitimation de cette langue, et les pays européens, par bien des décisions, alimentent ce mouvement. Mais dans le même temps, le discours officiel continue de célébrer les beautés du plurilinguisme. L'anglais est une langue que j'utilise tous les jours avec plaisir et je suis très favorable à son apprentissage. Mais je le considère comme un élément d'une mosaïque, une partie de la solution, et non comme l'alpha et l'oméga pour tous."

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